Les 209 ans de l'Indépendance Nationale commémorés avec honneur et fierté aux Gonaïves par le Président de la République

Les 209 ans de l'Indépendance Nationale commémorés avec honneur et fierté aux Gonaïves par le Président de la République

· L'année 2013 sera décrétée « Année de l'Environnement», a annoncé le Chef de l'Etat

· Le Président Martelly travaille pour une Haïti de progrès et de justice sociale

Port-au-Prince, mercredi 2 janvier 2013: Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, a officiellement commémoré, aux Gonaïves, les 209 ans de l'Indépendance d'Haïti, ce mardi 1er janvier 2013, en rendant un vibrant hommage aux pères de la Patrie avec honneur et fierté.

Le Chef de l'Etat, accompagné de la Première Dame, Mme Sophia Martelly, a pris part à la messe solennelle, suivie du Te Deum, à la Cathédrale, en présence des grands commis de l'Etat, des représentants du Corps diplomatique et consulaire, des membres des Pouvoirs législatif et judiciaire.

«En ce 1er janvier, fête du Nouvel an et Jour de l'Indépendance Nationale, je souhaite à tous mes compatriotes, en quelqu'endroit de la terre où ils se trouvent, une année 2013 prospère et heureuse.

Je les invite à se plonger dans le souvenir du 1er janvier 1804, événement capital de notre histoire, où nos Pères créèrent un Etat souverain.

Ce jour-là, les plumes avaient remplacé les baïonnettes, les sabres et les épées. Sur l'esplanade de la Place d'Armes des Gonaïves, éclairée par le soleil de la victoire, l'unisson des cÅ"urs et des esprits portait notre Etat sur les fonds baptismaux», a déclaré le Président Martelly, devant des milliers de personnes sur la principale place publique de la ville.

Annonçant que l'année 2013 sera décrétée «Année de l'Environnement», le Chef de l'Etat est convaincu qu'il est urgent de consacrer du temps et de l'énergie, à réduire la vulnérabilité de notre environnement, qui nous expose aux ravages et aux deuils causés par les sautes d'humeur de la nature.

«Il est impératif que nous travaillions à relancer notre production agricole de telle sorte que nous arrivions à réduire notre dépendance alimentaire.

Notre environnement doit être réhabilité pour que la moindre intempérie ne nous endeuille plus, ne perturbe plus notre économie», a-t-il indiqué.

Convaincu de la bonne volonté de l'Administration Martelly/Lamothe de changer la situation du peuple haïtien, le Mgr Yves Marie Péan, célébrant principal de la messe solennelle, a demandé à tout un chacun de mettre la main à la pâte pour reconstruire le pays, encourageant les Haïtiens à faire preuve de solidarité, de respect mutuel, entre autres.

«L'homme haïtien doit se renouveler...

Il doit être animé par la conscience collective», a-t-il dit. «Relevons la tête! Nous en sommes capables!».

Prônant la persévérance dans l'effort, le Mgr Péan en a profité pour exprimer, au nom des Gonaïviens, sa gratitude envers les autorités haïtiennes pour les travaux d'infrastructure et d'urbanisation effectués dans la région, particulièrement dans la Cité de l'Indépendance.

Le Maire de la ville, M. Jean Wesner Amiziale, a aussi applaudi les efforts accomplis.

Les actions posées par l'Etat sont en effet visibles dans plusieurs domaines, particulièrement l'éducation.

Face aux différentes difficultés auxquelles le pays est confronté, le Président de la République s'engage à quintupler ses forces pour changer les conditions de vie de la population.

Le Chef de l'Etat appelle la Nation entière à l'unité et à la solidarité dans les démarches visant à avancer « vers cette Haïti de progrès et de justice sociale à laquelle nous aspirons tous».

Le Président de la République a exhorté tous les Haïtiens à éviter le chemin de désordre, tout en reconnaissant leur droit de manifester et de faire passer leurs revendications.

Il nous faut un climat sécuritaire stable dans le pays pour attirer les investissements, créer l'emploi, offrir les soins de santé, rendre l'éducation accessible à tous et garantir la justice sociale.

« En 2013, nous devons, inlassablement, poursuivre la construction de cette communauté nationale de justice sociale à laquelle nous rêvons tous. Les erreurs et errements ne nous sont plus permis, car, il y va de notre survie.

Il est impératif que nous nous attelions à réduire les trop flagrantes inégalités sociales qui empêchent l'harmonieuse cohésion de notre communauté », croit dur comme fer le Chef de l'Etat.

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