Célébration de la Journée nationale du mouvement des femmes haïtiennes, 3 Avril

Martelly News - April 4 2012, 2:48 PM

Célébration de la Journée nationale du mouvement des femmes haïtiennes, 3 Avril

Clôture du Forum national sur la problématique de la femme haïtienne

Hommage à des militantes féministes et des organisations de femmes

Port-au-Prince, mercredi 4 Avril 2012: La Première Dame de la République, Mme Sophia Martelly, a assisté, ce mardi 3 Avril 2012, à la Mairie de Delmas, à la remise de plaques d'honneur par le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme (MCFDF) à seize (16) femmes militantes et regroupements de femmes haïtiennes, pour leur contribution à la lutte de la femme haïtienne et à son autonomisation.

La cérémonie qui a clôturé également le Forum national sur la problématique des femmes haïtiennes, tenu du 6 au 8 Mars 2012, autour de leur implication dans la reconstruction d'Haïti, s'est déroulée en présence du maire de Delmas, M. Wilson Jeudy, des représentants d'organisations et d'agences de coopération et de membres d'organisations féministes.

Cette soirée d'hommage coïncide avec la Journée nationale de la femme haïtienne, date commémorative de la grande ascension du mouvement féministe haïtien en 1986, quand, pour abdiquer aux diverses interdictions qui leur ont été imposées par le système d'alors, environ 300 000 femmes haïtiennes, sous l'impulsion de la Ligue Féminine d'Action Sociale, étaient montées au créneau pour faire valoir leurs droits et réclamer l'égalité sociale et politique.

Intervenant en tant que Présidente d'honneur du Forum national, la Première Dame, Sophia Martelly, a salué le courage des femmes haïtiennes.

Leur engouement, selon elle, donne confiance en une société enfin libérée des stéréotypes sexuels et sexistes.

Tout en invitant ces femmes à tenir bon et à être optimistes par rapport aux résultats de leurs démarches, Mme Martelly a insisté sur la nécessité d'une action sans délai contre toutes les formes de discrimination subies par les femmes.

« Il faut que cela change, mais surtout il faut qu'il cesse », a-t-elle précisé.

Le Bureau de la Première Dame croit en la légitimité de la lutte des femmes et reconnait la nécessité pour l'Etat de garantir leurs droits.

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